La technique sèche
Il existe deux principales techniques en aquarelle, et la plus facile à maîtriser, c’est la technique sèche. Il s’agit tout simplement de travailler l’aquarelle sur un papier sec. L’eau est apportée sur le papier par le pinceau qui est plus ou moins chargé en eau et en pigments.
Grâce à cette technique, vous aurez un rendu assez net et précis. Il est intéressant de travailler les superpositions ou bien de travailler sur un lavis déjà sec. L’avantage de cette technique est qu’elle vous permettra de réserver des blancs en laissant apparaître le papier afin d’illuminer votre composition.
La technique humide
Vous pouvez aussi travailler en humide sur humide. Mais alors comment procéder ? Cette technique est propre à l’aquarelle et, on ne va pas se le cacher, demande un peu d’entraînement. La technique humide consiste à imbiber son papier d’eau, avant même d’y apposer de la couleur. Cette technique permet d’obtenir des contours estompés et diffus.
Le cycle de l’eau
En technique humide, le résultat varie selon le degré d’humidité de votre papier. C’est pourquoi il faut travailler selon le cycle de l’eau :
- Miroir – l’eau n’a pas encore pénétré le papier, elle reste en surface. Le pigment « se promène » sans se fixer.
- Brillant – l’eau commence à s’imprégner dans le papier. Les pigments se diffusent lentement et peuvent être dirigé par inclinaison du papier.
- Mi-mat – l’eau entre en profondeur dans le papier et ne brille presque plus. A cette étape vous pouvez ouvrir les blancs grâce à la technique du retrait.
- Mat frais– les aspérités du papier sont encore humides. La couleur se diffuse mais devient plus difficile à travailler.
- Mat sec – le papier est sec au touché mais encore humide à cœur. Les pigments ne se diffusent plus.
Libre à vous de combiner les deux techniques. Alors lancez-vous et affirmez votre patte ! Retrouvez Evelyne Leroy dans notre cours vidéo « Apprendre les bases en aquarelle » avec qui vous mettrez ces techniques en applications.
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